Gestionnaire de plus de 405 km de littoral guadeloupéen (sur les 630 que compte l’archipel), l’Office National de Forêts intervient pour assurer une gestion durable et multifonctionnelle du littoral guadeloupéen. Une des particularités de ces littoraux fragiles est leur extrême étroitesses (Initialement 81,2 m pour les 50 pas géométriques).
Cette bande côtière accueille des enjeux majeurs en matière de biodiversité, et d’accueil du public, car la fréquentation y est importante tout au long de l’année. Face à l’érosion et contrairement aux littoraux métropolitains qui bénéficient d’un espace d’accommodation assez large en arrière, cette zone des 50 pas est contrainte et ne possède pas de capacité de recul ou de translation en arrière. La préservation des écosystèmes et des services écosystémiques rendus est donc fortement conditionnée par la préservation la plus efficiente possible d’un stock sableux sur la plage.
L’objectif étant alors de voir comment certains principes de gestion douce par le génie végétal mis en œuvre sur les littoraux meubles pourraient éventuellement être adaptés au contexte caribéen. Le projet CARIB-COAST, de par son action collective, rejoint totalement les missions de l’ONF et pourrait nous permettre d’élaborer un guide méthodologique, étayé par une expérimentation de terrain, visant à une meilleure gestion des côtes.
